Au terme de son séjour de 48h en terre gabonaise dans le cadre du raffermissement des liens d’amitié, de fraternité et de coopération qui unissent les deux pays, le président Ali Bongo Ondimba accompagné de son homologue, Faure Essozimna Gnassingbé du Togo ont visité ce mardi 31 janvier 2023 l’usine de transformation d’huile de palme d’Awala.

Après l’inauguration la veille, dans la Zone Economique Spéciale de Nkok, de la première usine de fabrication de panneaux de particules de bois implantée en Afrique centrale, Ali Bongo et son amis et frère, Faure Essozimna Gnassingbé accompagné d’une forte délégation se sont rendus à Awala plantation site d’Olam Palm près de Kango dans l’ouest du pays pour une visite des installations de l’usine de transformation d’huile de palme.

Lors de cette visite, le Président Togolais Faure Essozimna Gnassingbé ému des installations de cette usine, il a salué la stratégie du Gabon qui cadre avec le plan d’accélération de la transformation de son économie, aussi, les efforts consentis par Olam, au niveau social, pour permettre aux populations de bénéficier de l’impact de l’installation de l’usine dans cette zone : notamment la construction d’infrastructures sociales (panneaux solaires, dispensaires, école, etc.)

Située sur le site d’Awala près de Kango, à 130 km au sud-est de Libreville, l’usine d’Awala a été ouverte en 2016. Elle fait dans l’extraction et la transformation d’huile de palme. «Nous avons initié une usine qui emploie 90% des Gabonais et qui produit 140 000 tonnes de régimes de palme pour sortir environ 30 000 tonnes d’huile de palme brute. Cette huile de palme qui est donc acheminée vers la raffinerie de Lambaréné pour avoir l’huile de cuisine et une partie à l’exportation», a expliqué Gabriel Ntougou, vice président Olam international, en charge des relations extérieures.

Gabriel Ntougou, vice-président Olam

Gabriel Ntougou, vice-président Olam international, en charge des relations extérieures.

« L’usine empoie près de 75 personnes dont des gabonais et étrangers. C’est la toute première usine construite dans le cadre du partenariat public privé. Il existe d’autres usines, à l’intérieur du pays, notamment celle Makouke à Lambaréné, en passant par celle de Milala à Mboukou et celle de Dola à Ndéndé qui sont un peu plus modernes » à précisé Gabriel Ntougou vice-président Olam, vice président Olam international, en charge des relations extérieures.

Un Projet agro-industriel conséquent

Le site d’Awala, au sein duquel l’usine est implantée, est une concession de 20 030 hectares, dont 6 502 hectares de palmiers à l’huile. Il fait partie d’un projet agro-industriel conduit par Olam Palm Gabon détenu à 60 % par Olam et à 40 % par l’État gabonais, qui comprend également l’installation de 18 359 hectares de palmiers à huile et de deux usines de transformation d’huile de palme près de Mouila, dans le sud-ouest du Gabon.

L’usine d’Awala est la matérialisation de la volonté du gouvernement, résolument engagé à faire de l’agriculture, « le pétrole » de demain, selon ses termes, elle fait partie d’un projet agro-industriel comprenant également l’installation de près de 19 000 hectares de palmiers à huile et deux usines de transformation à Mouila, dans le Sud du pays.

La production totale d’huile brute quant à elle, prévue à 36 millions 575 mille tonnes par an est exportée vers les pays de la zone de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC) ainsi que vers d’autres marchés africains. Un processus qui permet ainsi de concrétiser la stratégie de mise en place, d’une filière agro-alimentaire gabonaise à vocation exportatrice.

«Grâce à cet effort d’industrialisation aujourd’hui on peut être fière de dire que la balance commerciale entre le Gabon et le Cameroun est positive. Ce qui change énormément la tendance dans les échanges avec le Cameroun. Mais nous exportons aussi dans d’autres régions comme l’Europe et l’Asie», a ajouté Gabriel Ntougou.

Présent au Gabon depuis 1999, le groupe agro-industriel singapourien y est actif dans l’huile de palme, l’hévéa, l’engrais et dans le développement de la Zone économique spéciale de Nkok. Le groupe compte plus de 4 400 employés dans le pays.