La certaine confusion entourant les débuts quelque peu tendus de la Concertation politique, avec les faits et gestes troubles de certains compatriotes interpellent déjà quelques acteurs politiques qui appellent au ressaisissement des uns et des autres. Parmi ces compatriotes qui attirent l’attention de toute la classe politique impliquée dans le processus de cette Concertation politique, il y a la Nouvelle Alliance Républicaine (NAR) qui fait entendre sa voix.

La NAR n’approuve que très peu ce qui se passe avec des acteurs politiques qui ne semblent pas s’accorder sur l’essentiel. En effet, la NAR, par la voix de son président, Aimé Claude Nzamba a fait une communication dans laquelle il invite chacun au sérieux. D’où, il a déclaré : “ (…). Au regard de cette situation déplorable, nous notons que la volonté politique affichée par le pouvoir pour préparer les élections est mise en doute et taxée de mascarade. D’autre part, l’incapacité des partis de l’opposition à s’accorder pour une cause commune dont les intérêts dépassent les egos personnels. Faisant ainsi, le lit au pouvoir qui ne trouve pas d’interlocuteur véritable avec qui échanger”.

Et face à une telle situation, la NAR, tout en continuant de fustiger cet état de fait d’ajouter à la décharge de l’opposition : “ (…) Bien que n’ayant pas consenti à prendre part à cette concertation, la Nouvelle Alliance Républicaine (NAR) attire l’attention des partis de l’opposition sur la connotation négative que revêt cette situation. Car elle démontre clairement le manque de cohésion et la dispersion dans laquelle ces partis évoluent en cette période cruciale pour notre pays”.

Et la NAR d’interpeller ses pairs de l’opposition de se reprendre et “ (…) recommande fortement une réelle concertation entre les partis de l’opposition afin de se constituer en un véritable bloc. Car, il faut le dire, si l’on ne peut pas parler de leader politique, le moment est venu et même bienvenu pour se retrouver et se parler franchement. Afin de créer cette véritable force qui veillerait à faire entendre d’une voix les attentes des singularités. (…)”.

K-aymard Lelengui