Le nommée Nguema Ndong est un talentueux rappeur gabonais, face a la presse Nationale et internationale pour dévoilé son nouvelle opus intitulé « Agneng Zoa ». âgé de 37 ans et Originaire de la ville d’Oyem dans la province du Woleu-Ntem, pour ces débuts dans le rap, Il intègre le monde de la musique gabonaise en 1998. 

Après une longue et fructueuse collaboration avec son ami de longue date Andgo, ils forment le duo artistique nommée « Andgo et Assassin Nguema Ndong ». Ensemble, les deux rappeurs ont sanctionnée leur collaboration par la production de deux albums baptisés «CLAMP 1 et 2 » sorties respectivement en Janvier 2010 et Décembre 2016.

Tous comme bon artiste, il agrandissent avec le temps leurs styles, puis avec l’expérience acquise auprès d’autres collaborations avec d’autres rappeurs tels que : Keurtyce Essamkwass, Dom Nkroumah, XL Mafass, et bien d’autres montre l’amour qu’ils ont pour leur passion de la musique.

Enracinée dans la culture fang, où il tire son origine, L’artiste militant pour la réappropriation des langues locales a dévoilé, lors d’une conférence de presse organisée au « spot », a la cité de la caisse, où la présentation de son nouvel album, le samedi 5 décembre dernier. il a détaillé son répertoire bien huilé de 16 titres intitulé « Agneng Zoa » composé essentiellement en langue vernaculaire  Fang (sa langue natale).

« Pour faire œuvre utile nous devons parler nos langues, et en tant qu’artiste rappeur c’est ce que je fais dans cet album riche en couleurs. Les sujets abordés concernent tous ceux qui ont 37 ans comme moi, les férus de la musique urbaine. Mon combat comme vous le constatez c’est de faire en sorte que chaque gabonais s’imprègne de sa langue maternelle. » A confié Nguema Ndong aux représentants des médias.

Cependant, pour éclaircir les esprits sensible sur la particularité de son album typiquement en langue fang, il précise que sa démarche n’a rien de tribaliste, car étant une problématique sociétale : « Ce n’est pas qu’une affaire de Fang, c’est la langue dans laquelle je m’exprime le mieux…. J’ai été à Mimongo, je puis vous assurer que l’on échange au quotidien dans différentes langues, ce qui ne se fait pas ici en ville parce que nous avons honte de ce que nous sommes. » A-t-il indiqué.

Toutefois pour conclure, il invite les mélomanes à se procurer cet album déjà en vente sur toutes les plateformes légales de téléchargement de musique afin d’apprécier ce qu’il y a de meilleur en matière de rap engagé.