Le leader du Parti social démocrate (PSD) – parti se réclamant de l’opposition (?) – Pierre-Claver Maganga Moussavou se saurait-il déjà vaincu par le spectre d’un éventuel échec en sa faveur lors du prochain scrutin présidentiel donc il est candidat déclaré avant l’esprit de la lettre. Au point d’en faire un large débat de dénonciation de fraudes… lors de sa récente sortie d’avec la presse au siège de sa formation politique, sise au bas de Gué-Gué, dans le premier arrondissement de Libreville.

Sans y apporter des preuves irréfutables à ses allégations, alors que la citadelle de Mouila lui aurait échappée depuis belle lurette, l’ancien Vice-président de la République n’a pas trouvé mieux que de dénoncé la pratique de tentatives de fraudes (?) dans la ville de Mouila par certains acteurs politiques locaux. Qui, « s’illustrent » dans une tentative d’inscription « de sujets étrangers dans la liste électorale après établissement de faux actes de naissance ». Malheureusement, Pierre-Claver n’a apporté aucune preuve ni citer des noms pour convaincre l’opinion.

Une sortie pour le moins insolite. Car l’ancien Vice-président de la République serait coutumier des faits de tapage en période « préélectorale« . Des faits de dénonciation intempestives sans conviction d’ailleurs. Alors que l’ensemble des partis de l’opposition et leurs associations soutiennent, pour l’heure, l’opération lancée par le Ministère de l’intérieure de l’intérieur. Après bien, évidemment, la grande campagne de sensibilisation et de pédagogie mener a travers le territoire national et même dans les missions consulaires du Gabon dans les pays étrangers.

Pour de nombreux observateurs de la scène politique gabonaise, l’imagination de Pierre-Claver Maganga Moussavou de Moutassou est parfois débordante de quiproquo. Tant plus que pour se faire intéressant, l’homme se voit parfois obligé de faire généralement dans une forme de semeur de trouble dithyrambique. Tant plus que pour ce qui est des gabonais naturalisés, le Loi fait recommandations de présentation d’un certificat de nationalité dûment délivré par le président de la République ou encore les juridictions compétentes.

Thierry Mocktar