Placée sous le thème :”Bâtir un agenda commun pour la promotion des droits des femmes et leur autonomisation”, la
Conférence des Ministres en charge du genre en Afrique centrale s’est ouverte jeudi 25 mai 2023 à Libreville en présence de l’épouse du chef de l’État gabonais, Mme Sylvia Bongo Ondimba et de nombreuses personnalités invités, la première Conférence des Ministres en charge du genre et de la promotion de la femme de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Dans son allocution de circonstance, la Première Dame du Gabon Sylvia Bongo Ondimba a indiquée que : « La tenue de cette rencontre à Libreville est la marque de notre engagement sur ce sujet majeur du droit des femmes. Le fait que nous soyons ensemble ici, constitue un message fort pour nos pays, pour nous, pour nos citoyennes. Leurs rêves comptent, leur avenir compte dans chacun de nos pays. Partout sur notre continent ».a-t-elle déclaré.

Mme Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon

Mme Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon à l’ouverture des travaux 

Marraine de cette rencontre, Sylvia Bongo Ondimba a également exprimé sa gratitude aux organisateurs pour cette confiance placée au Gabon et pour avoir adhérer à cette invitation solennelle, afin de réfléchir collectivement à la noble cause pour laquelle le Gabon est mobilisé et engagé pour offrir aux femmes un meilleur avenir.

Tout en réaffirmant sa détermination à continuer d’apporter sa contribution dans cette lutte.

La ministre gabonaise de la Justice en a situé les enjeux. Selon Erlyne Antonella Ndembet, le but de ces trois jours de travaux est de réfléchir sur les politiques et les mécanismes adéquats qui permettront aux États de la sous-région d’améliorer la situation de la femme.

Le Gabon pour sa part, a-t-elle indiqué comme mécanismes mis en place pour pour y arriver, notamment «La décennie de la femme gabonaise 2015-2025 en vue de renforcer le rôle et la participation politique et sociale de la femme dans la construction d’un Gabon émergent. La stratégie Gabon égalité de réduction des inégalités femmes/hommes mise en œuvre depuis 2021».

Puis, poursuit-elle, «Nous sommes invités à réfléchir sur les politiques et les mécanismes adéquats qui permettront à nos États individuellement et à notre communauté dans son ensemble d’améliorer la situation de la femme et de renforcer ses capacités pour lui permettre d’exprimer son plein potentiel au service du développement harmonieux de nos société», a déclaré la ministre gabonaise de la Justice en charge des droits de l’Homme. Selon Erlyne Antonella Ndembet épse Damas, il s’agira surtout de proposer aux chefs d’État de la CEEAC «projet d’agenda commun». Lequel devrait s’appuyer sur une approche systémique et consensuelle et des politiques novatrices, réfléchies, adaptés en faveur d’une implication des femmes dans la vie politique, économique, sociale et culturelle des pays de la CEEAC et similaire à celle des hommes.

La ministre

La ministre gabonaise de la Justice en a situé les enjeux. Selon Erlyne Antonella Ndembet, épouse Damas 

Comme l’a souligné le président de la Commission de la CEEAC, Gilberto Da Piedade Veríssimo, la première réunion statutaire de cette communauté sous la présidence du président gabonais, Ali Bongo se justifie par la nécessité de réduire au sein de cette zone, les inégalités de genre encore persistantes, lutter contre toute forme de discrimination et renforcer l’autonomie des femmes.

Organisée par le gouvernement gabonais et la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), en partenariat avec l’ONU-Femmes et l’Unoca, les travaux de ladite conférence des ministres en charge du genre et de la promotion de la femme de la CEEAC prennent fin ce Samedi 27 mai 2023.