Mieux tard que jamais, dit le dicton. Lequel a inspiré Alexandre Désiré Tapoyo. Alors que la Fête des Mères s’est déroulée plusieurs jours auparavant, Alexandre Désiré Tapoyo qui n’est pas un enfant oublieux a décidé de célébrer en différé, les Mamans le samedi 17 juin dernier, ce, dans une ambiance bon enfant et digne de nom. Le président du Mouvement des réformateurs (MOREF) a tout fait pour se rattraper auprès de ses Mamans, en leur dédiant la journée du samedi, pour être auprès d’elles, manger et partager un verre ensemble.

Tel un visionnaire, le leader du MOREF, sachant que le dimanche 19 juin marquait la Fête des Pères, Alexandre Désiré Tapoyo, a donc mis à profit la journée du samedi 17/6 pour se retrouver avec ses mamans au quartier Cocotiers, dans le 2ème arrondissement de Libreville. Sur ce, cet enfant non oublieux a déclaré à ses convives : « (…). Je ne trouve pas de geste à accomplir digne de vous, digne de vos sacrifices. Mais, je ne trouve pas de mots suffisamment forts pour exprimer cette éternelle gratitude. Je voudrais vous dire merci, pour la foi en Dieu Miséricordieux qui vous anime et vous guide. Je voudrais vous dire merci, pour votre combativité et parfois votre résilience dans l’épreuve dans la consolidation des liens qui nous unissent. Je voudrais vous dire merci. Je voudrais vous merci pour votre amour et votre cœur plein de tendresse et d’affection. Je voudrais vous dire merci, pour votre patience avec vos enfants que nous sommes ».

Presque, au bord d’écraser une larme, Alexandre Désiré Tapoyo d’ajouter, surtout pour tant des vicissitudes et des craintes des mamans en cette année électorale. Tapoyo de donner toutes les assurances qu’il mettra toute son énergie pour apaiser les esprits : « (…). Aujourd’hui j’entends s’élever au loin, des murmures, des grondements sourds de nos mamans qui, à juste titre, s’élèvent contre nos égoïsmes. Leur colère est attisée par la crainte d’élections sans paix, d’élections qui, malgré la stabilité des institutions et nos efforts pour rassurer, sont précédé, plus que par le passé, d’un déferlement de haine en tout genre. Et malheureusement. Je suis au regret d’affirmer que c’est nous, vos enfants, qui par manque de jugement adapté, devenons même parfois des pyromanes qui crient au feu. Je vous comprends très chères mamans, et je comprends pourquoi je serai tenté, pour préserver au moins cette paix unique de notre vivre ensemble, d’appeler, à un débat national franc, vraiment sincère et fraternelle entre les gabonais de tous bords ».

Et de préciser « En tout cas, un consensus courageux doit s’imposer, qu’on le veuille ou pas. Car dans ce pays, le Gabon, nous y sommes tous, sans exception que des locataires. Je peux quand même vous assurer que sous I’autorité de notre Seigneur et notre Dieu. « L’invisible » et ceux qui y demeurent, nos ancêtres, et les entités qui gouvernent notre environnement, ont déjà pris le relai. Malheurs à celui, qui s’opposera d’une manière ou d’une autre à la volonté Divine ! »
Ainsi a parlé Tapoyo devant ses Mamans !

Kevine aymard Lelengui