Alors que l’on pensait que le parti Les Démocrates (LD), du moins, les membres du directoire et les militants déstabilisés par les récentes démissions de certains cadres, voilà qu’on découvre qu’il n’en est rien. Ils ne sont nullement ébranlés par les départ vers d’autes cieux de leurs anciens amis. La preuve avec l’organisation de la journée thématique le samedi 24 juin dernier.

Les membres du bureau exécutif national ont travaillé d’arrache-pied pour en tirer quelque chose de ladite journée thématique. Ce qui a été un succès à en juger avec la satisfaction des participants. Lesquels ont profité de passer au peigne fin les manquements du minimum vital de la population. Mieux, ils n’ont pas manqué de rappeler que les soubresauts récemment connus ne les dérangent guère.

Ils ont regretté au passage le comportement de leur ancien 2ème vice-président démissionnaire, Jonathan Ignoumba. Lequel « a certainement constitué un maillon important dans les victoires que nous avons engrangées dans la province de la Nyanga lors des élections couplées de 2018 », « avant d’atteindre son terminus sur le moi de juin 2023. Mais en politique comme dans la vie courante, les alliance se font et se défont. Nous lui souhaitons bon vent ! »

Ce n’est pas tout. D’autant que ceux qui pensent que les démissions successives des cadres sonnent la fin de LD, ont tout tout faux, comme ça a été réitéré par les membres du bureau exécutif national : (…). Si isolement il y a, il ne peut se mesurer à l’aune de quelques élus qui démissionnent parce qu’ils ont atteint leur terminus sur le chemin de nos ambitions. Si solitude il y a, elle devrait être mesurée en fonction de l’espoir que le Parti continue de susciter ou non auprès des masses populaires.

Or, au regard des messages de sympathie et d’encouragement reçu par le président Guy Nzouba Ndama, de la part des gabonaises et des gabonais de toutes conditions sociales suites aux démissions récemment intervenues, il est clair que le leadership qui l’incarne continue de susciter l’espoir d’un changement à venir. (…) ».

K-aymard Lelengui