Conduite par la présidente de la Commission de la Coopération et du Développement de l’APF, l’honorable Angélique Ngoma, sous mandat du Premier Vice-président de l’APF, Faustin Boukoubi empêché, la délégation gabonaise a assisté aux travaux préparatoires de la 48e session de l’APF.

En prélude aux travaux de la 48ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie qui s’ouvrent ce vendredi 07 juillet à Tbilissi en Géorgie, le Réseau des femmes parlementaires, à l’instar du réseau des jeunes parlementaires, a passé en revue les différentes thématiques soulevées qui devront être présentées lors de la séance plénière. Un accent particulier a été mis sur la problématique de la précarité menstruelle qui demeure encore un véritable frein à l’émancipation et à l’épanouissement de la femme dans plusieurs pays de la zone francophone.

Les travaux préparatoires du Réseau des femmes parlementaires qui tournaient autour du bilan à présenter par le bureau de ce réseau ont débouché sur plusieurs résolutions adoptées, lors de la dernière session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie tenue l’année dernière à Rabat au Maroc. Au cours de ce conclave, le bureau du réseau des femmes parlementaires s’était engagé à promouvoir les femmes dans le secteur des nouvelles technologies. Il était question que les femmes Parlementaires de l’APF, travaillent en étroite collaboration avec leurs gouvernements respectifs pour que l’on retrouve de plus en plus des femmes dans ce secteur qui est devenu la donne incontournable à tout développement.

Sur ce plan, présidente de ce Réseau, la Canadienne Chantal Soucy s’est dit confiante en l’avenir, au regard des avancées constatées et du nombre de femmes de plus en plus croissant dans les métiers du numérique et des nouvelles technologies.

Un des autres sujets qui a fait l’objet d’un rapport aux travaux préparatoires est la précarité menstruelle des femmes dans la zone de la Francophonie. Présentée par Marie France Lalonde de la section parlementaire canadienne, un rapport sur ce sujet relève que de nombreuses femmes n’arrivent toujours pas à se prendre en charge lorsqu’elles sont en période de menstruations, alors que d’autres considèrent ce phénomène comme tabou, lorsqu’une autre catégorie subit des discriminations liées à la culture ou la religion.

Pour venir à bout de ce fléau discriminatoire qui diminue l’efficacité de certaines femmes, l’honorable Angélique Ngoma, Présidente de la Commission de la Coopération et du Développement de l’APF a appelé à la mise à disposition des moyens pour une hygiène menstruelle adéquate. Toute chose qui passe par exemple par la mise à disposition des toilettes équipées d’eau potables dans les établissements scolaires et ailleurs. Mais aussi, par l’augmentation du nombre de toilettes séparées et de points d’eau dans le respect des normes internationales. Car le manque de toilettes publiques et communautaires rend les filles et les femmes plus vulnérables.
Mettre en place un système de gestion des déchets dans les toilettes publiques qui intègre les déchets menstruels : Les déchets menstruels sont régulièrement éliminés dans les latrines par souci de discrétion ou par manque d’option pour leur élimination, ce qui a un impact sur l’environnement et sur l’entretien des équipements sanitaires.
En outre, le réseau des femmes parlementaires envisagent des campagnes de sensibilisation et d’information à l’endroit des femmes qui pensent que la période menstruelle est une honte.

Mais pour venir à bout de ce phénomène a conclu une député africaine, il faut une émancipation générale de la femme francophone ceci passe par une autonomisation sur les plan socio-économiques et culturel.

La députe gabonaise Angélique Ngoma membre du bureau de ce réseau a pris une part active à ces préliminaires. Pour elle, les sujets abordés sont d’actualités et les pays membres de la Francophonie devraient à travers les politiques prendre en compte ces différentes thématiques pour un équilibre social, gage d’un développement durable.
Outre les femmes parlementaires de l’APF, le réseau des jeunes parlementaires de cette organisation était également en conclave afin de préparer les grandes assises du 8 juillet. Pour faire le point des travaux préparatoires, l’honorable Jules Esdras MOUHOULOULOU, membre dudit réseau a fait un tour d’horizon sur les points inscrits à l’ordre du jour et qui seront présentés à la plénière. 5.