Le 1er juillet, lors du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui s’est tenu à Libreville, le président en exercice, Ali Bongo, a abordé la question des arriérés de cotisation des États membres.

Dans ce contexte, des avancées significatives ont été obtenues, notamment le cas avec Mahamat Idriss Déby du Tchad, qui s’est engagé à verser les 2,5 milliards de francs CFA manquants (soit un peu moins de 4 millions d’euros), tout comme Evariste Ndayishimiye du Burundi. Denis Sassou Nguesso du Congo s’est engagé à verser 3 milliards de francs CFA (soit 4,5 millions d’euros). Tandis que Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale a promis de rembourser un peu plus de 1,7 milliard de francs CFA (soit 2,5 millions d’euros).

Seul le Gabon, qui abrite les institutions communautaires à Libreville, est à jour de ses cotisations. Les États dont un ressortissant dirige la Commission – en l’occurrence l’Angola, avec Gilberto da Piedade Verissimo – ainsi que ceux qui occupent la présidence de la CEEAC, veillent également à régulariser leur situation afin de renforcer leur poids politique pendant leur mandat.

Rappelons que le financement de la CEEAC repose sur une « contribution communautaire d’intégration » versée par chaque État membre, correspondant à 0,4 % de leurs importations annuelles. Cependant, la majorité d’entre eux néglige de verser cette contribution sur les comptes de la CEEAC.