L’opposition gabonaise a-t-elle (au finish) perdue ses nerfs, alors même que le plus dur commence avec l’amorce, par les pouvoirs publics, d’un processus électoral apaisé pour garantir des scrutins non controversé.

L’intrusion, en fin de semaine dernière dans l’enceinte du palais Omar Bongo Ondimba – siège du Sénat -, d’un groupe de leaders de l’opposition laisse entrevoir une opposition en désarroi et déboussolée par le surprenant enthousiasme reçu des populations par la candidature d’Ali Bongo Ondimba à la prochaine élection présidentielle à venir.

On croyait cette opposition capable de se surpasser afin de présenter à ses sympathisants un programme politique cohérent et ambitieux qui obéit aux attentes des populations. L’opinion gabonaise a plutôt eu droit à l’expression d’une violence verbale digne d’une distribution de « torgnoles » au cours d’un jeu de vilains. Cette séquence sans le vouloir, ressuscite la psychose des violences à proscrire en périodes pré et poste-électorales. Et qui a fait naître chez de nombreux gabonais des positions controversées.
Le président Ali Bongo Ondimba sera assurément élu pour un troisième mandat malgré les tentatives d’intimidation (avortée) de muselement par l’opposition de la presse pointée comme « acquise » au pouvoir. À qui l’opposition s’est toujours refusée un équilibre équitable de l’information.

Malgré ces « sorties de routes » que l’on déplore du camp de l’opposition, les indicateurs favorables du scrutin présidentiel sont du côté d’Ali Bongo Ondimba, cependant les plumitifs, prédisent l’apocalypse au Gabon en 2023. Plusieurs de ces larbins seraient d’ailleurs considéré comme étant des individus notoirement « bellicistes » qui nourrissaient les mêmes ambitions du genre « 2023 ne sera pas 2016 ». Comme pour dire « on ne se laissera pas faire », c’est à nous de décider si Ali Bongo Ondimba devrait être vainqueur ou pas.

Sevré d’action forte depuis belle lurette, l’opposition a pourtant repris, si l’on pourrait dire ainsi, le caractère acariâtre que l’on lui reconnaîtrait jadis. Avec en ouverture, la séquence du Sénat. Qui ressemble plus à une tentative de déstabilisation que d’une déduction logique. Le décalage est bien évidement entre les élections et l’impréparation. Certaines écuries y seront sans ambition véritable pour le pays. Dont l’annonce de la participation dans le critérium électoral aura été éclipsé par la tournée républicaine du chef de l’État Ali Bongo Ondimba à travers le territoire national où les gabonais ont, favorablement, dit oui à un troisième mandat pour Ali Bongo Ondimba.

À la manoeuvre, l’opposition aurait-elle l’intention de galvaudé certaines valeurs démocratiques au profit parfois des enjeux extra-politiques.
Ce qui ne garantirait nullement l’apaisement du climat électoral voulu par le camp du pouvoir.
La sortie bruyante de l’opposition à l’esplanade du Sénat ne garantit pas non plus d’un sommeil tranquille pour l’opposition dont le « plus dur commence » car attendu sur le terrain de la conviction électorale.

Il y’a manifestement une certaine malhonnêteté intellectuelle qui existe chez ces « opposants », et qui consiste à refuser a Ali Bongo Ondimba, un adversaire de taille et donné pour favori, une victoire à la présidentielle de 2023.

Thierry Mocktar