Le Centre Gabonais des Élections (CGE) a dévoilé dimanche 23 juillet 2023 la liste des candidatures retenues pour l’élection présidentielle du 26 août prochain. Parmi les noms absents de cette liste électorale, celui de Jean Boniface Assele, président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR).

Sur les 27 candidats qui ont déposé leurs dossiers, 8 ont été recalés. Parmi ces candidatures rejetées, figure celle du président du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean Boniface Assélé.

Le rejet de sa candidature soulève une question de méconnaissance par celui-ci de la légalité avant de poser un acte, dans une situation entourée de mystère.

Les raisons précises du rejet de sa candidature

Pour les observateurs de la vie politique, Jean Bonficace Assélé est signataire et membre d’un groupement de partis politiques pour la majorité présidentielle chapeauté par le Parti démocratique gabonais (PDG). Un groupe légalement constitué des partis politiques acquis à la cause d’Ali Bongo Ondimba.

Jean Boniface Assélé a-t-il omis la légalité?

« Il aurait dû démissionner de la majorité présidentielle 4 mois avant sa déclaration de candidature, il le savait parfaitement« , affirme une source bien informée du camp présidentiel. La charte visée indique que « si le chef de la majorité se déclare candidat, aucune autre personne du groupement ne peut se porter candidat ».

L’exclusion de Jean Boniface Assele de la course présidentielle pourrait avoir des conséquences considérables sur le CLR et l’équilibre politique au Gabon. Dès lors, citoyens et acteurs politiques scrutent avec attention les prochains événements, dans l’attente des décisions majeures que prendra Jean Boniface Assele et de leur impact sur l’échiquier national.

En rappel, c’est le 26 juin 2023 que Jean Boniface Assélé a claqué la porte de la majorité républicaine et sociale pour l’émergence.

Figure de proue d’une formation politique influente, la question cruciale se pose désormais : quelle voie Jean Boniface Assele choisira-t-il pour son parti après cette déception amère ? L’ancrage du CLR dans l’opposition pourrait-il être remis en question ? Assele envisagerait-il une réconciliation avec la majorité républicaine, formant ainsi un front uni avec le pouvoir en place pour le bien de la nation ?

Wait and see !