Au terme de son évaluation provisoire, ce 31 juillet 2023 à Libreville, le Plan d’accélération de la transformation (PAT), obtient une note de satisfaction un peu plus de deux ans et demi après son lancement. Un exercice qui s’est déroulé sous forme d’un forum réunissant ainsi la plupart des administrations et institutions impliquées dans sa mise en œuvre.

Les principaux acquis de ce programme mis en évidence ce jour lors de la rencontre, présentent des évolutions et l’esquisse des perspectives économiques qui en découlent. Trois principaux centres ont été scrutés. Il s’agit de la stratégie de diversification des sources de de croissance, la remise à niveau des infrastructures tangibles et intangibles et enfin, la redéfinition du modèle social. Le PAT aujourd’hui affiche un bilan globalement satisfaisant.

Selon Yves Sylvain Moussavou, le secrétaire exécutif, « l’objectif de relance de l’économie gabonaise a été pleinement atteint. Après avoir traversé une sévère récession en 2020 avec une croissance négative de 1,8%, due aux effets de la pandémie de la Covid-19, l’économie nationale a connu un début de reprise, enregistrant une croissance positive de 1,5% en 2021, qui s’est accélérée pour atteindre 3,0% en 2022 », a-t-il indiqué.

La mise sur pied de ce programme de relance de l’économie, visait à relever deux défis majeurs : réactiver l’activité économique et sociale nationale, durement touchée par la brutale et profonde crise sanitaire de la covid-19, accélérer la mise en œuvre des réformes structurelles et des investissements, pour sortir le pays du piège de la dépendance à la rente pétrolière.

Plusieurs mobiles ont concouru à sa mise en œuvre, « Tout part de la décision prise par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en janvier 2021, de mettre en place une stratégie de relance économique en vue de faire face à la récession occasionnée par la crise sanitaire, perturbant ainsi pour la deuxième fois, la mise en œuvre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), après la crise pétrolière de 2015 », a déclaré Yves Sylvain Moussavou.

Des importantes réformes initiées qui ont boosté les performances des secteur-clés de l’économie nationale (hydrocarbures, la forêt, les mines, l’énergie, l’agriculture et la pêche), ont favorisé la réalisation des projets devant contribuer au renforcement de la résilience de l’économie nationale.