Dans la course à la présidentielle d’août prochain, l’opposition gabonaise reste jusqu’ici dispersée sur la question de la possibilité d’une candidature commune ou consensuelle au sein d’Alternance 2023.

Pour Alexandre Barro Chambrier, les autres sont des opposants alimentés à la solde du PDG. Pour ce fait, il pointe clairement du doigt Maganga Moussavou, Missambo, Mike Jocktane, Raymond Ndong
Sima et tous les autres candidats qui, semble t-il, ne valent rien face à lui. Et les traite littéralement de tocards avec peu de dignité.

« Il ne peut plus y avoir de candidature unique puisque beaucoup de personnalités (de l’opposition) veulent aller jusqu’au bout de leur candidature. Et nous sommes déjà 18 candidats, face au président sortant », a-t-il déclaré lors de son passage le 5 août courant sur le plateau de Gabon24 dans l’émission « 52 minutes pour convaincre ».

Se montrant flou, évasif sur la question, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), poursuivra, « Ce sont les Gabonais qui vont choisir. Evidemment, nous devons leur faciliter les choses pour choisir un candidat consensuel, celui qui recueille le consensus. Celui sur lequel les Gabonaises et les Gabonais s’accordent pour dire voilà notre cheval. C’est lui qui pourra être désigné par des instances pour compétir au nom de l’opposition », déclare Barro Chambrier.

Tout au long de l’émission, l’homme a été très obscurs dans ses réponses qui n’indiquent en rien comment Alternance 2023, ou ce qu’il en reste depuis le départ de Maganga Moussavou, compte désigner un éventuel candidat commun. Une hypothèse qui semble chaque jour prendre un peu plus de plomb dans l’aile.

Notons que le président du RPM estime par ailleurs qu’il n’y a pas une réelle opposition au Gabon à l’instar de 2 personnes, donc selon lui, sur les 18 candidats de l’opposition, il est le seul qui peut conduire le Gabon.