Dans une sortie sur Radio France Internationale, le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Mohamed Bazoum a réitéré la détermination de Bazoum à poursuivre son combat pour la démocratie.

Le régime déchu au Niger par le Général Abdourahmane Tchiani ne compte pas abdiquer. Il réfute catégoriquement l’idée d’une transition au Niger. «Accepter une transition, c’est accepter le fait accompli du coup d’État. C’est ce dont les chefs d’État de la Cédéao ne veulent surtout pas entendre parler », a déclaré Hassoumi Massaoudou qui précise qu’ « On ne peut éviter l’intervention que s’ils se soumettent aux conditions posées par la Cédéao, c’est-à-dire la libération du président Mohamed Bazoum et son rétablissement dans ses fonctions. À partir de là, ils peuvent négocier leur sortie ».

Notons que plus d’un mois après la chute du président Mohamed Bazoum, son camp espère toujours son retour à la tête du pays. Il appelle la Cédéao qui au début a émis l’idée d’une intervention militaire à intervenir si les putschistes ne libèrent pas le président Bazoum.

Le Niger est l’un des pays les plus pauvres du monde, en dépit de ses ressources en uranium. Miné par les attaques de groupes liés à l’État islamique et à Al-Qaïda, il est le troisième pays de la région à subir un coup d’État depuis 2020 après le Mali et le Burkina Faso.