L’intersyndicale des régies financières et administrations assimilées n’entend pas baisser la garde quant aux résolutions de son cahier des revendications. Nonobstant les changements de régime avec l’avénèment du Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI), les agents desdites régies entendent toujours faire parler leurs voix afin que ce qu’ils réclament trouvent un début de solution.

A preuve, le jeudi 14 septembre, après une assemblée générale, l’intersyndicale a donné un ultimatum de 48 aux administrations sous régimes du CTRI, pour trouver une solution à leur desideratas. Sans donner un délai aux nouveaux ministres de l’Economie, des Comptes publics et du Pétrole, les adhérents de l’intersyndicale des régies financières réitèrent à l’endroit de ces derniers (les ministres), qu’ils prennent la ferme intention d’ouvrir dans l’immédiat, un dialogue inclusif avec eux (les partenaires sociaux), histoire de voir ensemble le cahier des charges ainsi présenté aux autorités de l’ancien régime.

Pour le porte-parole de ladite intersyndicale, Judicaël Mbadinga Bissaou, autour de la table avec les ministres de tutelle, ses camarades entendent faire le point sur le paiement de deux mois (juillet et oût, ndlr) des arriérés de la prime de Performance budgétaire (PPB). Aussi, les revendications sur la régularisation de la situation administrative, avec l’intégration et l’avancement des régies financières et administrations assimilées et la réalisation d’un audit sur les effectifs des agents. Un audit qui ne doit pas ressembler à ceux de 2017 et 2018.

Tous ces travaux doivent se faire d’un commun accord avec les départements de tutelle et les partenaires sociaux. Histoire d’avoir une certaine transparence comme l’exige désormais le CTRI dans tous les domaines. Il ne faut pas aussi oublier la réécriture des textes juridiques donnant lieu à l’attribution de la PPB, d’autant plus que l’ancien texte est jugé par les partenaires sociaux comme anachronique, eu égard à certains manquements.

Telles sont les revendications de l’heure que les administrations sous régime du CTRI qui doivent trouver une solution. Toute chose qui donne l’occasion à l’intersyndicale de poursuivre sa grève, tout en respectant le service minimum de 7h à 10h. Pour ce faire, l’intersyndicale donne un ultimatum de 48h aux autorités du CTRI pour le paiement de leurs arriérés de la PPB des mois de juillet et août derniers. Avec le pragmatisme qui caractérise les nouvelles autorités, nous osons croire que les agents des régies financières et administrations assimilées trouveront un écho favorable à leurs revendications.

Kevin-aymard Lelengui