Quelques heures après la prise de pouvoir par l’armée gabonaise le 30 Août dernier,le comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) avait annoncé l’arrestation de 7 personnalités dont le secrétaire général du parti démocratique gabonais (PDG) Steeve Nzegho Dieko accusé aux côtés de Noureddine Bongo Valentin fils de l’ancien Président Ali Bongo ondimba,de Ian Ghislain Ngoulou, Mohamed Ali saliou océni, Abdoul Océni,Jessye Ella Ekogha et Cyriaque Mvourandjami.
De <<Haute trahison contre les institutions de l’État, détournements massifs des deniers publics, Malversations financières internationales en bande organisée,faux et usage de faux, falsification de la signature du président de la République, corruption active,trafic de stupéfiants>>
Après près de deux semaines semaines d’enquêtes préliminaires menées par les officiers de police judiciaire sur instructions du procureur de la République conformément au code de procédure pénale en son article 46,les mis en cause avaient été présentés le 19 septembre écoulé au parquet de la République près le tribunal de première instance de Libreville.
Qu’est ce qui s’était réellement passé afin d’en arriver à l’arrestation du professeur Steeve nzegho Dieko ?
Selon une source judiciaire,le secrétaire général du parti démocratique gabonais, Steeve nzegho Dieko avait été arrêté par ce qu’il se retrouvait au domicile de Noureddine Bongo Valentin au moment de l’opération qui visait à mettre la main sur Noureddine Bongo et sa « youg team ».
Il ressort que le professeur Steeve nzegho Dieko était au mauvais endroit et au mauvais moment.
Il avait été en principe invité par Noureddine Bongo dans le but de venir attendre la proclamation des résultats tronqués des élections du 26 Août 2023.
Par contre,si l’actuel secrétaire général du PDG n’aurait pas effectué le déplacement vers le domicile du fils du président déchu,il ne devrait pas connaître cette humiliation.
Cependant,loin de blanchir cet enseignant chercheur très intègre qui vit modestement,une source du parquet de Libreville nous a certifié que Steeve nzegho Dieko ne gérait ni de près ni de loin les finances publiques encore moins celles du parti démocratique gabonais.
Par contre,il se focalisait plus sur des questions politiques au sein du PDG et ne recèle pas une faramineuse richesse face à une population pauvrissime .
Son patrimoine est loin de ressembler à celui d’un détourneur ou voleur des fonds massifs.
Ceci pour dire que le SG du parti démocratique gabonais bénéficie d’un doute et que les preuves pour appuyer les chefs d’accusations porter contre lui sont très insuffisantes.
Comment justifier sa mise en résidence surveillée ?
» Rappelons tout d’abord que l’assignation à résidence est une mesure de restriction des libertés qui consiste à limiter les déplacements d’un individu et éventuellement de surveiller ses fréquentations ».
Dans ce cas,le secrétaire général du PDG Steeve nzegho Dieko a été placé en résidence surveillée pour des raisons de poursuites de l’information judiciaire qui a été ouverte.
Aussi,considérant que le centre gabonais des élections (CGE) avait exigé au Parti démocratique gabonais sous forme d’un chantage,le versement d’une somme de cinq cents millions de francs CFA dans l’optique de déclarer Ali Bongo ondimba vainqueur malgré que le processus de centralisation des résultats du vote soit en cours d’exécution.
Ladite somme avait été débloqué par Noureddine Bongo. Alors là, Steeve nzegho Dieko étant un personnage central du PDG,l’on se poserait la question de savoir s’il n’était pas impliqué dans la transaction.D’où l’importance de le garder en résidence surveillée pour des enquêtes plus approfondies .
Gaël Bobouagno leng
