Nul n’ignore que l’imam Benyamin ANDJOUA OBOLO avait été choisi chef de la communauté musulmane du Gabon par l’ensemble des imams théologiens et prédicateurs du pays lors d’une Assemblée générale tenue le 12 septembre 2023 à Libreville.
Puis le 30 septembre de la même année,il a pris officiellement ses fonctions devant la communauté nationale et internationale.

Au moment où le nouveau guide des fidèles musulmans du vert jaune et bleu cherche des mesures justes et opportunes pour réunir les membres de la communauté musulmane du Gabon autour d’une approche consensuelle de cheminement vers le respect des textes tout en séparant le Politique du Religieux.

A cet instant là,un homme politique nommé Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE par ailleurs ex conseiller du Raïs Ali Bongo ondimba va apparaître dans l’optique de promouvoir des divisions sur fond d’une inimitié notoire entre les frères et sœurs musulmans et pour preuve, l’ancien secrétaire général adjoint 1 Ibrahim IBINGA IBINGA du conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon qui avait bel et bien reconnu la valeur et l’autorité de l’imam Benyamin ANDJOUA OBOLO lorsqu’il avait été installé mais Ibrahim IBINGA IBINGA a fini par se retirer afin de faire allégeance à Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE.

Entre autres,l’imam Rachid MBADINGA avait également accepté l’imam Benyamin ANDJOUA OBOLO comme chef de la communauté musulmane du Gabon,il a fini par quitter le bateau sous l’instrumentalisation politique de l’islam nourrie par Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE selon les témoignages recueillis auprès de plusieurs musulmans et musulmanes..

Ces fidèles musulmans que nous avions rencontrés ont martelé que Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE ignore peut-être qu’il y a un hadith du prophète Mahomet qui traite de l’interdiction d’investir au pouvoir quelqu’un qui y aspire car si on le lui donne,il sera livré à lui même.
Sans langue de bois,les musulmans que nous avions interrogés ont toujours affirmé que l’imam Benyamin ANDJOUA OBOLO n’a jamais demandé à être président de leur communauté mais il a été unanimement designé pour occuper cette charge et qu’ils seront toujours prêts à le soutenir dans l’exercice de ses fonctions.

Ces mêmes fidèles soutiennent que Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE voudrait à tout prix imposer à la communauté un président à son seul choix et que lui-même aurait des intentions d’écarter le Raïs Ali Bongo ondimba afin qu’il devienne le nouveau Raïs mais sous une nouvelle appellation « AMIR » au lendemain d’un congrès extraordinaire.
Heureusement que le conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon n’est pas une institution placée à la tête de tous les musulmans mais plutôt une simple association encadrée par la loi 35/62 du 10 décembre 1962 portant régime des associations en République gabonaise.

C’est pour cette raison que le consensus des imams, théologiens et prédicateurs du Gabon a récemment fait une déclaration de presse à Libreville afin de rejeter l’invitation qui leur avait été faite par l’imam Rachid MBADINGA afin de participer aux travaux préparatoires d’une parodie de congrès qui sera organisé dans un futur proche par une frange des membres de l’association dénommée « conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon ».

Au cours de leur déclaration de presse,les imams, théologiens et prédicateurs ont dénoncé les agissements du directoire intérimaire du CSAIG qui multiplie les intimidations, injures et accaparement de façon abusive de tous les biens de la communauté de la communauté musulmane du Gabon non sans appeler à la très haute vigilance de l’opinion nationale et internationale sur les risques de déflagration qui pourraient survenir si d’aventure les imams provinciaux sont brutalisés dans leurs missions culturelles.

Une chose est sûre, l’instigateur de ces troubles au sein de la communauté musulmane du Gabon serait Ali Akbar ONANGA Y’OBEGUE témoignent quelques musulmans. L’avenir nous le dira.

Gaël Bobouagno lenga