La littérature gabonaise est en branle ces derniers temps. Pas une semaine ne passe sans qu’on enregistre la mise sur le marché d’une nouvelle œuvre. La dernière en date, « Les racines brisées », haute et grande inspiration de la compatriote Gallon Béyi, sonne comme un appel à un nouveau sursaut national.

Sans filtre, l’auteure met en exergue les maux et mots d’un pays dont elle a longtemps maîtrisé les manquements tous azimuts. Sans langue de bois, Gallo, Béyi met sa plume sur tout ce qui ne va pas dans ce Gabon. Sans pour autant rester dans un défaitisme sans fin. Bien au contraire, de ces maux qui minent le Gabon, l’autrice donne aussi des pistes de solution, via des réformes tous azimuts, pour tirer ce pays de l’ornière.

Un ouvrage qui tombe à pic comme on dit, d’autant, qu’il arrive à un moment charnière de notre pays, qui est en pleine transition depuis le 30 août 2023, avec le « coup de libération » du Comité pour la transition et de la restauration des institutions (CTRI). Autrement dit : ce livre est une sorte de boussole pour les autorités de la transition. Un ouvrage à lire avec délectation d’autant plus qu’il permet de se faire une idée sur ce Gabon qui doit prendre une nouvelle envergure.

D’ailleurs, lors de son exposition, l’auteure a permis de faire découvrir aux personnes présentes à la Chambre de commerce, d’avoir une haute idée de la quintessence de cet ouvrage. C’est un livre à lire et à relire, quand on est rat de bibliothèque.

Kevin-aymard Lelengui