Dans les quartiers Libongui et Mikoumou de Koula-Moutou, la mobilisation citoyenne commence à porter ses fruits. Là où autrefois les dispensaires peinaient à répondre aux besoins essentiels des populations locales, une dynamique nouvelle s’installe, portée par une action concertée entre la société civile et l’exécutif.

Tout est parti d’un constat simple mais alarmant, fait par la ministre des Sports, de la Culture et des Arts, Armande Longo épouse Moulengui, lors de la dernière élection présidentielle. Les doléances des habitants, longtemps relayées sans suite, ont cette fois trouvé une oreille attentive et une volonté politique affirmée.

Une opération baptisée “Édifices publics propres”
Dans la foulée, l’association Le CRACK (Cercle de Réflexion, d’Action et d’Aide de la Commune de Koula-Moutou), sous la houlette du conseiller stratégique Damien Madébé, a lancé l’opération “Édifices publics propres”. L’objectif : identifier l’état réel des infrastructures publiques, en commençant par les dispensaires, et engager une série d’actions concrètes pour leur réhabilitation.

Soutenue par la ministre Longo Moulengui, cette démarche s’inscrit dans un effort plus large de proximité et de valorisation des actions gouvernementales au niveau local. « C’est le début d’un processus. Nous voulons que chaque citoyen se sente concerné par la gestion de son espace public », explique un membre de l’équipe du CRACK.

Un message clair à la population : vos voix comptent
Les chefs de quartiers, à l’instar de Michel Ndoumbi (Mikoumou) ou Daniel Mamatoumba (Libongui), saluent unanimement l’initiative. « C’est une preuve que les engagements de campagne n’étaient pas de simples promesses électorales. Les dispensaires sont essentiels dans notre quotidien, surtout pour les populations les plus vulnérables », déclare Michel Ndoumbi, qui en appelle désormais à leur réhabilitation complète.

De son côté, la représentante locale du ministère a exhorté les habitants à continuer de soutenir les actions du gouvernement et du président Brice Clotaire Oligui Nguema, afin de permettre à la ministre Longo Moulengui de multiplier les actions à fort impact social.

Vers une rénovation durable des services de santé de proximité ?
Si cette première phase vise avant tout à rendre visibles les structures négligées, les attentes sont désormais tournées vers la deuxième étape : la rénovation et l’équipement des dispensaires. « C’est une urgence sanitaire et une nécessité sociale », conclut un cadre local impliqué dans le projet.

Alors que Koula-Moutou tente de tourner la page de décennies d’inertie administrative, cette synergie naissante entre les élus, les associations et les citoyens pourrait bien constituer un modèle reproductible ailleurs dans le pays.

Damien madebe à koulamoutou