Alors que des allégations circulent au sujet d’un prétendu non-respect des procédures légales par la société Ebomaf dans le cadre des travaux de l’autoroute de contournement du Grand Libreville, il convient de rétablir les faits. Contrairement aux informations relayées par certains riverains, l’entreprise burkinabé, dirigée par Mahamadou Bonkoungou, s’est conformée à toutes les obligations réglementaires avant de démarrer les travaux, en particulier les étapes cruciales de l’expropriation pour cause d’utilité publique.
Un respect rigoureux des procédures légales
Dans un projet d’une telle envergure, le respect des réglementations en matière d’expropriation est fondamental. Ebomaf a rigoureusement suivi la loi gabonaise du 10 mai 1961, qui encadre les expropriations pour cause d’utilité publique. Selon les informations fournies par des sources proches du dossier, la déclaration d’utilité publique a été dûment obtenue par l’État gabonais avant le lancement des travaux. Le Conseil d’État a également rendu un avis favorable après une évaluation approfondie de la situation, permettant la signature d’un décret d’expropriation des terrains impactés par le projet.
De plus, le préfet de la circonscription a, comme l’exige la loi, pris un arrêté de cessibilité pour valider le transfert des terrains nécessaires à la construction. Un cabinet d’expertise a par ailleurs été mandaté pour recenser les biens des populations concernées et assurer une indemnisation juste et préalable aux travaux, conformément aux dispositions légales.
Une consultation préalable des populations
Contrairement aux accusations portées par certains résidents du village Ayeme, les populations locales ont été informées et consultées bien avant le début des opérations de terrassement. En effet, des réunions publiques ont été organisées dans la semaine du 9 au 15 septembre 2024 pour sensibiliser les riverains aux enjeux du projet et aux bénéfices à long terme qu’il apporterait à la région, notamment en termes de désenclavement, d’amélioration de la mobilité et de développement économique.
Les chefs locaux et les représentants des collectivités concernées ont participé à ces échanges, permettant ainsi une transparence totale sur les étapes à suivre et les modalités d’indemnisation des propriétaires terriens. Contrairement à ce qui a été avancé, les bulldozers et autres engins de terrassement n’ont donc pas surpris les habitants, puisqu’ils étaient informés de la phase imminente des travaux.
Un projet structurant au bénéfice de tous
Le projet d’autoroute de contournement du Grand Libreville est un projet structurant pour le Gabon, porté par le Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI). Il vise à désengorger la capitale en facilitant le transport entre les principales agglomérations du pays, tout en favorisant le développement des localités traversées. En tant que partenaire privilégié de l’État, Ebomaf a été choisie pour son expertise et sa capacité à mener à bien des projets d’envergure en Afrique de l’Ouest et Centrale.
L’entreprise a tenu à respecter scrupuleusement toutes les exigences techniques et légales pour garantir la réussite de ce chantier. Les travaux de terrassement ont donc été entamés dans les délais impartis, sans jamais enfreindre les règles en vigueur, ni les droits des populations locales.
Des actions en justice non fondées
Les menaces de poursuites judiciaires brandies par certains riverains contre Ebomaf semblent peu fondées au regard de la transparence et de la légalité des actions menées par l’entreprise. Si certains résidents souhaitent s’adresser aux tribunaux, il reviendra à la justice gabonaise de trancher sur la base des faits et des documents légaux attestant du respect des procédures.
Il convient de souligner, qu’il apparaît clairement qu’Ebomaf, loin d’agir en violation des lois gabonaises, a suivi les protocoles nécessaires à la mise en œuvre de ce projet vital pour le développement du Gabon. L’entreprise reste à l’écoute des populations et des autorités pour s’assurer que l’autoroute de contournement du Grand Libreville soit réalisée dans le respect total des droits de chacun, en accord avec les ambitions de modernisation du pays.
Il faut rappeler aussi et surtout que ce projet de grand contournement d’ Andem à Owendo en passant par Ayéné, était en gestation depuis le temps de Feu Président Omar Bongo père puis par Ali, mais jamais réalisé. Et c est le CTRI qui vient donner le véritable coup de marteau avec une Entreprise digne de ce nom et les résultats impactent positivement !
Avec C.A Medias Group, agence de Presse Panafricaine