Qui tire les ficelles derrières le rétropédalage du gouvernement sur la dépénalisation de l’homosexualité au Gabon ? C’est le sujet de toutes les discordes depuis que le gouvernement a décidé de revoir l’alinéa 5 de la loi 042/2018 relative à l’homosexualité. Une opération savamment orchestré depuis l’extérieur du pays ?
La bataille s’annonce rude entre Pro et Anti homosexualité sur le sol gabonais. En effet, sur proposition du gouvernement, l’Assemblée nationale s’apprête à voter le retrait de l’alinéa 5 de la loi 042/2018 relative à l’homosexualité qui précise que « constituent des atteintes aux mœurs, les relations sexuelles entre personnes de même sexe ». Ce revirement du gouvernement Julien NKOGHE BEKALE intervient près d’un an après son adoption.
Par truchement de la loi n°042/2018 du 5 juillet 2019 portant Code Pénal, le législateur par l’érection d’une disposition dans le titre XIV « Des agressions sexuelles et des atteintes aux mœurs» avait assez clairement réprimé l’homosexualité en la consacrant à l’article 402 du Code pénal, précise notre confrère de Gabon Média Time
Si la question de l’homosexualité pose problème au Gabon, c’est parce que dans nos coutumes bantus, cette faisabilité est inimaginable entre des personnes de même sexe. Notre société devenue moderne, aurait donc tronquées des valeurs morales contre la modernisation ?
Qui donc tire les ficelles derrière ce revirement ? Pourquoi le gouvernement s’intéressait-il à une telle question au moment où d’autres sujets opportuns sont en attentes de résolutions ? Les gabonais qui sont dans l’attente du déconfinement et de la levée des mesures drastiques pour lutter contre le Covid-19, ne méritent-ils pas plus d’attention ? L’avenir nous le dira. Yira Webzine