Initialement prévus pour Juillet 2020, les travaux de la transgabonaise vont finalement démarrer en septembre prochain. La crise sanitaire liée au Coronavirus s’emble être  à l’origine de ce retard.
Annoncé par le Chef de l’état, Ali Bongo Ondimba, lors de son discours à la Nation du 16 août 2019, le projet de construction de la Transgabonaise, d’une longueur de 780km, a fait l’objet d’un examen, ce lundi, par le Premier Ministre, Julien Nkoghe Bekale, certains membres du Gouvernement et les responsables de la Société Autoroutière du Gabon, SAG.
D’après le ministre des Transports et des Infrastructures, Léon Armel Bounda Balonzi, il s’agissait de faire le point sur le plan technique  » Nous avons regardé si l’ensemble des éléments demandés par notre partenaire, la SAG ont été donnés par l’administration’ avant d’ajouter que  » le ministère dont j’ai la charge a fait un point des études qui ont été présentées. Nous les avons commentées et fait des observations qui ont été prises en compte par la SAG ».
Du côté de cette entreprise, les premières études, indique Amandine Ogouebandja, la directrice générale adjointe ont consisté à faire des travaux additionnels, les études d’impact et les phasages, entendu que ce tronçon comporte trois phases. La phase 1 prévue pour septembre, la phase A1 programmée l’année prochaine et la phase 2 annoncée aussi pour la même année.
De façon technique, ce chantier se présentera sous la forme de 2 x 2 voies, à partir du PK 12 jusqu’à Ntoum, puis d’1 x 2 voies avec une emprise élargie jusqu’à Franceville.
Longue de 780 km, la Transgabonaise permettra l’interconnexion de cinq provinces sur les neuf que compte le pays. Elle partira de l’Estuaire, jusqu’au nord du Haut-Ogooué, dans le sud-est. Considéré comme l’un des plus grands chantiers d’Ali Bongo Ondimba après la route Port-Gentil/Omboué, il devra générer plus de 3 000 emplois directs et indirects.
En pratique, le linéaire a été découpé en plusieurs tronçons. Le premier concernera la route nationale 1 (RN1) située dans l’Estuaire et qui s’étendra de Libreville jusqu’à la limite du Moyen-Ogooué. Il s’agit de l’un des tronçons les plus utilisés et, donc, les plus détérioré
C’est donc en considération de l’ampleur de ce vaste chantier que le Premier ministre a tenu à rappelé à l’ensemble des parties prenantes l’intérêt que revêt ce tronçon aussi bien pour les populations que pour le Président de la République.
A ce titre, le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale a indiqué que » tous les gabonais fondent beaucoup d’espoir sur ce projet emblématique, car il va impacter le développement du Gabon ».