Moins d’un mois après sa sortie officielle visant à présenter leur structure aux Medounois, le fonds d’appui socio-éconimique de Medouneu (FASEM), a déjà reçu l’UCAM. Une coopérative agricole locale qui recherche justement des financements pour éclore.
Il n’aura pas fallu attendre plus longtemps pour que les «jeunes leaders» et leur nouvelle structure, le FASEM, suscitent de l’intérêt. Alors que leur fonds d’appui socio-éconimique n’était que sur ses fonds baptismaux il y’a trois semaines environ, la présentation de cette structure a semble t-il, déjà séduit au niveau local à Medouneu qui est justement leur première cible. En milieu de semaine dernière, ils ont reçu la visite du responsable de l’union des coopératives agricoles de Medouneu (UCAM). À la tête de cette unité associations qui regroupe une quinzaine de coopératives au stade embryonnaire et à la recherche de financements, Dieudonné Owone Obame, par ailleurs président de la coopérative « Meboune Etsameyong » y a effectué un déplacement spécial de Medouneu pour s’entretenir avec le FASEM. Outre son soutien affiché à l’initiative, ce jeune homme engagé dans le secteur agricole pour lequel il est très passionné n’a pas manqué de présenter un projet qui lui tient à cœur.
Evoluant dans la plantation du piment notamment, son projet avait, faut-il le souligner, déjà captivé l’attention du programme de développement agricole rural phase 1 (PDAR1). Dans sa démarche, le jeune entreprenant Dieudonné Owone Obame est venu solliciter l’appui justement du FASEM pour que grâce à lui et ensemble, ils puissent achever et livrer la construction du marché situé au quartier « Mont-Bénit » dont les travaux ont été préfinancés par le fonds d’initiative de développement agricole (FIDA).
Alors que cette unité avait pour rôle et mission entre autres de booster le marché agricole local, de faciliter l’écoulement produits récoltés vers la Guinée Équatoriale voisine, de rendre autonome et créer de la valeur ajoutée aux coopératives Medounoises, ce marché reste malheureusement inachevé à ce jour. Autant dire que le FASEM, pour un début d’activités, a bien du pain sur la planche.