« Si le malheur des uns fait le bonheur des autres », a-t-on coutume de dire, il faut reconnaître que la crise sanitaire qui sévit actuellement dans le pays fait le bonheur des exploitants opérant dans le domaine transport à Libreville. En effet, depuis quelques temps, les habitants du  » Grand Libreville «  sont soumis à une hausse vertigineuse du prix du transport à Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum. Entre arnaque et escroquerie dans la mesure où il n’existe pas de documents officiels (Arrêté ou Décret) qui atteste d’une décision des pouvoirs publics. Ceci est d’autant plus vrai que le manque d’un service cohérent de transport public à amené les exploitants de taxis, taxis-bus et TM (Transport Matériel) et autres « clandoman » à procéder, de manière unilatérale, à l’augmentation des tarifs sans pourtant s’en référer aux Autorités compétentes. Une situation d’autant plus difficile et compliqué pour les populations dans leur déplacement quotidiens. Étant déjà rudement éprouvées par la mobilisation des énergies dans la lutte de la Covid-19. En plus certains syndicats de transports semblent vivrent cette situation avec désintérêt. Car plus alertes dans la dénonciation du « racket » des policiers et gendarmes vécus par leurs adhérents (?). Laissant ainsi ces derniers dicter leur loi sur la population qui se trouve être le dindon de la farce. Secteur névralgique pour l’économie nationale, le secteur du transport (taxi, taxi-bus, TM, clando) – dans sa large majorité – est quasiment aux mains des expatriés. Qui trouvent visiblement leur compte au regard de l’absence des nationaux dans ce secteur. En effet, selon certaines estimations, le prix du trajet de taxi aurait augmenté de 150 voir 200 %. Il y’a quelques mois, le gouvernement gabonais a mis en étude le projet de la mise en place d’une grille tarifaire unique du tarif fondé taxi dans le  » Grand Libreville « . Une nouvelle grille qui devrait réglementer le coût du transport dans la capitale gabonaise et ses environs.
Thierry Mocktar