Le 28 septembre prochain, à l’instar de la Communauté internationale, le Gabon célèbrera la 14ème Journée Mondiale contre la Rage, sur le Thème :«Finissons-en avec la Rage : Collaborons et Vaccinons ». 

En prélude à la Célébration de cette journée, le Ministère de la Santé a mené plusieurs activités de formation des agents de santé et des activités de sensibilisation des populations, à travers divers médias. A Libreville, le Programme de Lutte contre les Maladies Infectieuses (PLMI) a notamment organisé, le samedi 26 septembre, une formation pour le personnel du Centre de Santé de Nzeng-Ayong, impliqué dans la vaccination antirabique post-exposition des personnes exposées à un risque de rage.

Cette activité a été menée en collaboration avec la Direction Régionale de la Santé de Libreville-Owendo (DRSLO), le Programme Elargi de Vaccination (PEV), l’Institut d’Epidémiologie et de Lutte contre les Endémies (IELE), et la Direction Générale de l’Elevage. Elle a aussi bénéficié de l’appui de  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et du Laboratoire Sanofi-Pasteur.

La rage est causée par un virus de la famille des lyssavirus, le plus souvent le RABV (virus de la rage transmis par le chien) contenu dans le cerveau et dans la salive des mammifères infectés. Le virus de la rage est transmis à l’être humain le plus souvent par un chien infecté, par morsure, griffure ou  léchage de la peau lésée ou des muqueuses(…). Une fois déclarée, la rage est toujours mortelle mais cette maladie peut être évitée par la vaccination. Elle figure sur la liste de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) des vingt (20) maladies tropicales négligée, un ensemble hétéroclite de vingt maladies, moins en vue que la tuberculose, le paludisme, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), mais qui gâchent la vie de plus d’un milliard de personnes, soit 10% de la population mondiale.

La rage humaine existe dans le monde entier. Elle touche 59.000 personnes par an, soit un décès toutes les neuf minutes. Au Gabon, les formations sanitaires ont identifiées six personnes atteintes de la rage, dont quatre enfants, durant les trois dernières années, dans les Provinces de l’Estuaire et du Woleu-Ntem.

Le bras d’un individu mordu par un chien errant, puis mort un mois plus tard de rage par négligence.