Francis Ngannou reste le roi des lourds. Le Camerounais a conservé son titre de champions des poids lourds de l’UFC (Ultimate Fighting Championship) après sa victoire face à son opposant Ciryl Gane, samedi soir aux Etats-Unis, à Los Angeles, sur décision des juges. Ces derniers ont rendu une décision unanime.

Francis Ngannou reste roi des lourds. Le Camerounais, champion du monde des lourds UFC, a remporté le combat de l’année, samedi à Anaheim en Californie qui l’opposait au Français Ciryl Gane.

C’est au bout des cinq reprises, très serrées, et très spectaculaires que le champion du monde des lourds UFC s’est imposé, ajoutant une 17e victoire à son palmarès (3 défaites) et infligeant à Ciryl Gane son premier revers en 11 combats.

Le Français Ciryl Gane a mieux commencé, en variant ses coups et grâce à une meilleure mobilité dans la cage. Il a placé quelques coups de pied retournés, dont un bien encaissé au cou par son adversaire, et des jabs pleine face.

Malgré une blessure au genou, Ngannou, contrarié de se sentir un peu à la traîne aux points, a trouvé la solution dans le 3e round, dans un registre qui n’est pas forcément le sien: La prise au sol. Le lion des lourds, ce fils de Batié une contrée dans la région de l’ouest Cameroun, est resté « solide » face au français Gane très technique.

Contrant un high kick de Gane, il l’a retourné en l’air et plaqué au sol en retombant dessus de tout son poids (115 kg). Assurément l’image de ce combat, aux yeux du public et certainement des juges.

Ngannou a plusieurs fois mis au sol le Français, usant de sa force pour l’épuiser sans pour autant le toucher violemment avec ses poings, son point fort habituel.

Gane a tenté de le contrer d’une clé de bras au 4e round mais elle n’a pas tenu assez longtemps. Jusqu’à l’épuisement, dans la dernière reprise, les deux combattants ont plus souvent été allongés au sol que debout, l’un prenant le dessus sur l’autre à tour de rôle, jusqu’à l’épuisement de chacun et des dernières secondes.

Ngannou a ainsi mieux fini, récompensé par un score de 48-47, 48-47, 49-46, sous les yeux de Gane, qui avait compris sa défaite à la sirène.

La puissance du « Predator » a ainsi fait la différence face à la technique de « Bon Gamin », présumé plus fort sur ce point.

Annoncé comme un des plus gros affrontements de l’histoire de l’UFC, la plus importante ligue mondiale d’arts-martiaux mixtes, ce choc entre deux combattants qui se connaissaient assez bien pour être tous deux issus de la MMA Factory, l’usine à champions sise à Paris, a décidément tenu toutes ses promesses.

Ndr avec France24