La situation est catastrophique, elle fait une véritable traînée de poussière, l’opinion s’y intéresse, dommage jusqu’ici rien n’est fait au sens de rétablir la situation à la normale. Il s’agit de l’actuel ministre de l’habitat , Olivier Nang Ekomie qui semblerait-il traîne pas mal de cadavres dans son placard. De son poste de directeur général de l’ANUTTC à membre du gouvernement, un parcours fait de coups bas, y compris envers ceux qui se sont pourtant proposés d’être des partenaires au projet d’ensemble du Président de la République de Chef de l’État Ali Bongo Ondimba.

C’est le cas pour Thieny Demba, Administrateur directeur général de Baticom holding Gabon, entreprise spécialisée dans l’investissement et la promotion immobilière. Contacté par notre Rédaction, sieur Thieny Demba n’est pas allé par le dos de la cuillère.

Pour ce promoteur immobilier, qui nourrit le projet de mettre à la disposition des gabonais des logements en location-vente allant sur 10 à 15 ans, Olivier Nang Ekomiye, l’actuel collaborateur d’Ossouka Raponda a plutôt oeuvré à mettre cette ambition à terre.

En prélude à la mise en oeuvre de son projet, Thieny Demba a acquis un site de plus de 20 hectares, préfinancé à coups de milliards les études, puis l’élaboration des titres fonciers individuels, cela pour faciliter les crédits bancaires immobiliers aux acquéreurs.

Ce qui, disons-le, constitue une réelle sécurité autant pour les banques que pour le client.

Des titres fonciers de BATICOM Gabon

Du projet de Thieny Demba, des aménagements ont été fait, plusieurs voies ainsi que quelques maisons témoins ont été fait.

Mieux, Baticom holding Gabon a procédé à la signature d’une franchise avec quelques partenaires en Belgique. Ce qui aurait eu l’avantage d’implanter l’usine SISMO, entreprise spécialisée dans le bâtiment et potentiellement capable de livrer 3000 logements à l’année.

De ce partenariat, 5 maisons témoins ont été acheminées, avec la construction sur le site de l’une d’entre elles.

Après cette étape, nous rapporte l’ADG de Baticom, il était question, pour régler le problème de logements, de rechercher des financements extérieurs de plus de 50 milliards.

Une détermination qui a été bloquée à cause de l’hypothèque illégal de 10 milliards qu’avait imposé Olivier Nang Ekomiye, alors directeur général de l’ANUTTC, sur le titre foncier de Thieny Demba.

Des manoeuvres malveillantes, reconnues par le collaborateur d’Ossouka Raponda, conduit à la DGR et interrogé par les hommes d’Yves Barrassouaga, alors colonel et patron de cette maison du renseignement. C’était donc en 2020.

« Il avait reconnu les faits, mais il avait allégué qu’il avait égaré les 2 titres fonciers. Raison pour laquelle il avait été obligé d’écrire à la conservation, pour me faire les duplicata », révèle le promoteur immobilier.

Et: « Ma plainte à trouvé 14 autres plaintes contre lui (Olivier Nang Ekomiye ndlr) à la DGR ».

Du récit de l’ADG de Baticom holding Gabon, l’on comprend que l’actuel ministre de l’habitat y est pour beaucoup dans le retard observé dans la construction des logements sociaux aux gabonais, projet cher au président de la République.

« Au lieu d’accompagner les promoteurs, il les bloque et récupère les parcelles, pour se partager avec ses amis, laissant ainsi la population dans les éboulements, alors que l’ANUTTC dont il était le directeur général pendant 3 ans et avec à son actif plusieurs sites, comme ces 400 hectares à Okolassi, 200 hectares à Magoumba, qu’il a vendu à la Gabon Oil Company (GOC), et aussi au premier Campemant et au cap en face de la mer », renchérit Thieny Demba, qui appelle désormais les plus hautes autorités à procéder à un audit de l’ANUTTC.

LA GÉNÉREUSE PROPOSITION DE BATICOM

Pour Thieny Demba, il est possible et impérieux d’accompagner Ali Bongo Ondimba dans son projet de logements, ce d’autant que Baticom holding Gabon souhaite offrir aux gabonais des parcelles de 500 m2, avec des logements. De plus, l’entreprise de construction a déjà fait ses preuves.

Olivier Nang Ekomiye, si véreux que ça ?

À en croire notre interlocuteur, l’actuel ministre de l’habitat jusqu’ici sans résultats probants depuis sa nomination il y a trois ans, aurait fait poser des pavés sur la devanture du premier président de l’Assemblée nationale.

Montant global de la facture: 500 millions de francs CFA. Une tâche confiée à Ousmane Gnenta, sans appel d’offre.

Plus grave encore, c’est avec des rétrocomissions perçues à l’ANUTTC que Olivier Nang Ekomiye s’est offert ce train de vie dispendieux.

BATICOM HOLDING GABON PAS DU TOUT PARMI LES ENTREPRISES VÉREUSES DÉMANTELÉES PAR LA TASK FORCE

« Nous avons préfinancé tous nos travaux en nous endettant dans les banques. Et ces fonds ont servi à accompagner les projets du président de la République. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas été parmi les entreprises citées dans la task force. Que le ministre évite de créer des contentieux internationaux qui peuvent coûter très cher à notre pays. Un titre foncier c’est une ordonnance du tribunal. Il est inattaquable et c’est connu mondialement », explicite Thieny Demba.

« J’ai essayé de préfinancer sur fonds propres et faire des études complètes et démarrer un projet et faire des centaines titres fonciers individuels de 500 m2. Ce qui est une sûreté réelle pour l’acquéreur et son banquier. Donc tout est prêt pour la population et avec tout ça, il m’a bloqué un financement extérieur de 30 millions de dollars avec son hypothèque illégal de 10 milliards pour empêcher de loger les gabonais », relate Thieny Demba.

Des projets bloqués par l’actuel ministre de l’Habitat.

Olivier Nang Ekomiye aura donc été un véritable cailloux dans la chaussure d’Ali Bongo Ondimba, l’empêchant de matérialiser ses projets les plus chers tels les bateaux bus, la compagnie aérienne, et la construction d’une gare routière moderne au PK18.