Dans son intervention depuis Sharm El Sheikh en Égypte dans le cadre de la COP27, le président du Reseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique Centrale(ROSCEVAC),agence d’exécution de la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), Nicaise Moulombi, constate et attire l’attention des dirigeants et décideurs africains sur la situation d’injustice dans plusieurs scénarios sur le changement climatique, pour l’essentiel, concernant l’article 6 par exemple, l’équité doit être rétablie et, comme pour le MDP, les résultats de REDD+ antérieurs à 2021 doivent être entièrement compensés, afin de garantir l’équilibre et la justice.(…)

Le président du roscevac au centre accompagné part le prf Tshimanga pdt du groupe de recherche pour l'évolution du climat en Afrique Centrale et le Représentant du roscevac au Tchad constant Billassem

Le président du roscevac au centre accompagné du Pr Tshimanga Président du groupe de recherche pour l’évolution du climat en Afrique Centrale et Constant Billassem, représentant du roscevac au Tchad. 

Partant du constat selon lequel les données et rapports les plus récents indiquent que les engagements pris dans les CDN actuelles ne sont pas alignés sur les trajectoires d’émissions permettant d’atteindre les objectifs de température de l’Accord de Paris.
Dans tous les scénarios, la contribution du secteur des forêts et de l’utilisation des terres est indispensable pour atteindre l’objectif de 1,5◦C.

Concernant l’article 6 par exemple :
L’équité doit être rétablie et, comme pour le MDP, les résultats de REDD+ antérieurs à 2021 doivent être entièrement compensés, afin de garantir l’équilibre et la justice. Le renforcement des capacités des pays en développement concernant les rapports et les infrastructures de l’Art. 6 et aux infrastructures doit être amélioré. Selon lui, « Il n’y a aucune base pour considérer l’évitement de la déforestation dans le mécanisme de l’article 6, puisque ce concept n’est pas couvert par l’Accord de Paris et qu’il est basé sur des actions potentielles qui pourraient se produire dans le futur. Il serait inéquitable que les pays en développement soient tenus à un standard plus élevé que les pays développés. » a-t-il indiqué.

Sur les financements, le Président du (ROSCEVAC), estime que « L’apport des financements dans le contexte de la Convention n’est pas un don mais un engagement de la part des pays développés. Les pays développés doivent accélérer la réalisation de leurs cibles de financement. »

Il ressort qu’il y eut des divergences entre pays développés et pays en développement sur la pertinence de donner mandat au Comité Permanent sur la finance (CPF) pour qu’il prépare un rapport annuel d’état d’avancement sur l’objectif de 100 milliards USD : refus de transparence de la part des pays développé. Aussi, les orientations aux entités opérationnelles du Mécanisme financier, un pays développé a suggéré de supprimer cet élément du mandat du Comité. Un groupe de pays en développement s’y est opposé, appelant à demander plutôt au CPF d’améliorer ses modes d’interaction avec les Parties.

Sur les pertes et préjudices

Plusieurs pays développés reconnaissent le déficit de financement, la diversité des défis liés aux pertes et préjudices, et l’urgence de résoudre cette question. Seulement, Ils estiment qu’il faut seulement renforcer les initiatives existantes au lieu créer un fonds de financement pour les pertes et préjudices.