Les propositions faites dans l’ensemble de ce Mémorandum signé par les leaders de l’opposition s’inscrivent dans une démarche patriotique, dynamique et républicaine.

Dans l’organisation des élections générales du 26 août 2023, le Centre Gabonais des Élections (CGE) vient de prendre en considération le mémorandum soumis par l’opposition gabonaise. L’institution progresse sereinement et de manière objective dans l’optique de la réussite du déroulement des futures échéances électorales.

Le bulletin unique inspiré par les partis politiques de l’opposition est évoqué en page 6 du plaidoyer dans lequel, ils exhortent le gouvernement à mener une réforme du système électoral national.

Pendant que certains responsables politiques et autres candidats indépendants aux élections présidentielles, législatives et locales approuvent la réforme du processus électoral conformément à l’article 68 de la loi n° 07,96 du 12 mars 1996, portant dispositions communes à toutes les élections politiques, d’autres semblent jouer les mécontents face aux nouvelles règles du jeu électoral dont ils sont les sources d’inspiration.

La Présidente de l’Union nationale, Paulette Missambo et ses compagnons semblent vouloir se soustraire du devoir de sensibiliser les électeurs. Pour sa part, le Centre Gabonais des Élections affirme la volonté de maintenir la concertation et dialogue avec les acteurs politiques de tous bords impliqués dans l’organisation des élections générales.

Le document intitulé « Plaidoyer des partis politiques de l’opposition pour une réforme du système électoral national » est bel et bien signé par les présidents des formations politiques partis que sont:

Les Démocrates;
Le Rassemblement Pour la Patrie et la Modernité (RPM) ;
Le Rassemblement des Patriotes Républicains (RPR);
Union Nationale (UN);
Union Pour la Nouvelle République (UPNR);
Congrès pour la Démocratie et la Justice (CDJ);
Union Démocratique et Sociale (UDS);
Parti Réveil Citoyen (PRC);
Front Démocratique et Culturel (FDC).
La page 6 de ce document indique que c’est ce collectif de partis politiques qui a recommandé en mai 2022, la suppression de l’enveloppe accolée.

Le CGE compte améliorer l’organisation des élections. Ainsi, les dispositions des articles 15, 76, 79 et 104 de la loi n°07/96 du 12 mars 1996 ont été appliquées pour donner une suite favorable au Mémorandum présenté en mai 2022 par les opposants, parmi lesquels Paulette Missambo et Alexandre Barro Chambrier.