Ce samedi 02 septembre 2023, à l’occasion de sa rencontre avec la presse, le président du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions, Brice Oligui Nguema à fustigé avec la dernière énergie les condamnations de la commune internationale.

Dans son viseur ses voisins de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale [CEEAC], Mahamat Idriss Déby et Faustin-Archange Touadéra, qu’il estime mal placés pour condamner la prise de pouvoir par l’Armée à Libreville.

Une sortie que le nouvel homme fort du pays, Brice Oligui n’a visiblement pas apprécié en rappelant à celui qui a succédé à son père Idriss Déby en devenant le président de la Transition de la République du Tchad son passé de putschiste et de fils de président.

Le président tchadien Mahamat Idriss Déby et son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, sont montés au créneau en enjoignant les putchistes à un retour immédiat à l’ordre constitutionnel et appeler leurs pairs de la CEEAC à une réunion d’urgence.

Pour Brice Oligui, cela est inconcevable que le numéro un tchadien soit arrivé au pouvoir par un coup d’État en remplaçant son père décédé sur le champ de bataille, en violation de la Constitution et en massacrant des civils condamne sa prise de pouvoir.

Au moment où les présidents de la CEEAC s’apprêtent à se réunir par vidéoconférence pour étudier la situation au Gabon et la conduite à tenir, pour plusieurs observateurs de la vie politique de la sous-région, la prise du pouvoir par les militaires au Gabon, est qualifiée non pas d’un coup d’État, mais de stratégie Militaire de Maintien de la Paix.