Débutées depuis mercredi dernier à l’immeuble Arambo de Libreville, les Journées de diffusion des statistiques se sont achevées ce vendredi 29 décembre 2023 à la direction générale de la statistique sur une note de satisfaction générale. Au terme de trois jours des travaux, le Directeur Général de la Statistique, Pierre Claver Mfouba a manifesté son sentiment de satisfaction.

Selon lui, au regard de l’affluence qui a prévalu lors des travaux, l’histoire de la statistique du Gabon concerne les compatriotes de tous les secteurs d’activités de toutes les couches sociales réunis pour apprécier le travail fait par des hommes et des femmes de la Direction Générale de la Statistique.

Le Directeur Général de la Statistique est revenu sur l’allocution du Ministre de l’économie et des participations, Mays Mouissi, lors de la cérémonie d’ouverture, qui a affirmé l’intérêt des statistiques pour le Gabon. Le recensement général de la population est une activité fondamentale parce qu’elle est constitutionnellement obligatoire et ce point de vue en 2023, nous aurons dû faire un recensement et le terminer. Pour bien faire quelque chose, il faut bien la préparer.

 » Nous avons tous constaté qu’effectivement la préparation qui avait été faite avant le 30 août ne permettait en réalité d’achever cette opération dans les règles de l’art et comme prévu, donc fort de celà, le Ministre Gabonais de l’économie nous a déjà instruit de terminer cette opération qui est essentielle, il a pris les dispositions pour qu’au plan budgétaire, les choses soient prises en charge correctement, donc le recensement se faira en 2024 mais ce décalage a été expliqué et le cycle du recensement de la population c’est 10 ans, «  a t _ il précisé, tout en indiquant qu’avant 2023, c’était 2013, et pour reculer jusqu’en 1993, le premier recensement n’avait pas eu lieu en 1963.

Il y a eu une première rupture et un premier décalage en 1990, ce point d’inflexion de 1990 se produit d’une certaine façon en 2023 où il y a eu un décalage, mais chaque fois nous remarquons que cette situation est liée à des situations de gouvernance et politique.

Aussi, a t _ il insisté, à partir du moment où nous sommes à l’ère des décisions de la Restauration initiée par le CTRI, et que le recensement doit y participer, nous avons l’obligation de mener ce recensement comme il se doit pour permettre au Président de la Transition, le Général de Brigade, Brice Clautaire Oligui Nguema de faire aboutir la Restauration des Institutions telle qu’il l’a prôné depuis le 30 août 2023.

Jean Claude Boundzanga