La nouvelle, sans doute la plus importante du discours de vœu du Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État à la Nation, est sans doute la préemption de l’entreprise pétrolière Assala Energy qui était en vente et dont le producteur français d’hydrocarbures la société Maurel & Prom se préparait d’acquérir la totalité du capital actuellement contrôlé par le fonds américain Carlyle Group.

Pour rappel, bien qu’un acte de préemption d’une société pétrolière étrangère par un État souverain peut être qualifié de nationalisation ou expropriation de biens privés, toutefois, les droits de préemption de l’État sont un mécanisme légal par lequel l’État peut exercer son droit de premier refus pour acquérir des biens ou des droits sur des biens lorsqu’ils sont mis en vente par leurs propriétaires actuels. Ce droit permet à l’État de protéger ses intérêts stratégiques, de conservation de l’environnement, de préservation du patrimoine, ou de garantir l’accès à des services publics essentiels.

En exerçant son droit de préemption, l’État peut fixer un prix d’achat qui est inférieur ou égal au prix de vente proposé par le vendeur. Lorsque l’État exerce son droit de préemption, le vendeur est alors obligé de vendre le bien à l’État au prix fixé par celui-ci.
Les droits de préemption de l’État peuvent être réglementés par des lois nationales, régionales ou locales, et leur application peut varier d’un pays à l’autre ou d’une région à l’autre. Les conditions et les limitations du droit de préemption peuvent également dépendre du type de bien concerné et du but de l’achat par l’État.

Face à la Restauration de ses institutions, le Gabon a besoin de veiller sur ses biens stratégiques dont le pétrole de son sol et de son sous-sol.
La construction de Libreville II, Ville éblouissante et fière, vaut bien une préemption. C’est un cadeau exceptionnel pour le peuple gabonais.
Bravo Général.
À demain.

Par PETIT-LAMBERT OVONO ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL