Dans un communiqué officiel rendu public et lu sur les antennes de la télévision nationale, le gouvernement gabonais a fermement réagi suite aux allégations de « tentative de braquage » infondées du Président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), l’angolais Gilberto da Piedade Verrissimo, à sa supposée résidence de Libreville. Un démenti qui traduit l’indignation des Autorités et du peuple gabonais à l’encontre du « diplomate » angolais dont l’immoralité enfreint aux usages habituels en la matière.

Le communiqué du gouvernement gabonais a balayé les allégations portées à l’encontre de l’État-siège de la CEEAC par le diplomate qui a choisi la voix de la désinformation à des fins de nuisance sur les faits réels de cette affaire. Des prétendus faits qui soulèvent tout de même des interrogations sur l’agitation dont serait reconnu à Libreville Gilberto da Piedade Verrissimo. Celui-ci afficherait plutôt des desseins inavoués visant à ternir l’image du Gabon par ses déclarations éhontées. Alors que, selon certains éléments de l’enquête, rien ne laisse entrevoir une tentative de braquage comme l’aurait insinué le président de la CEEAC.

« Il apparaît que le groupe qu’il accuse d’intrusion était simplement le propriétaire des lieux, accompagné de sa sécurité, venu s’enquérir de la libération effective des locaux dont le diplomate était « locataire » et dont le contrat de bail avait été résilié depuis le 30 novembre 2023″, indique le gouvernement gabonais de la transition. Il est à noter que contrairement aux usages diplomatiques, depuis sa prise de fonction à Libreville, le président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale n’a jamais notifié aux Autorités gabonaises son lieu de résidence officielle.
Depuis le coup de libération du 30 août dernier qui a placé à la tête du Gabon un pouvoir militaire, l’Angola multiplierait des démarches en vue d’obtenir la délocalisation du siège de la CEEAC de Libreville au profit de Malabo en Guinée Équatoriale. « La supercherie savamment orchestrée par le diplomate angolais qui n’était même pas présent sur les lieux au moment des faits pour avoir libérer la résidence depuis plusieurs jours, contribue à cette campagne d’acharnement », indiquent plusieurs observateurs.

Thierry Mocktar