Le 28 avril 2025, une nouvelle réunion de concertation a eu lieu autour du calendrier scolaire 2024-2025, sous la présidence de Camélia Ntoutoume Leclercq, ministre d’État en charge de l’éducation nationale. Cette rencontre a abouti à un réajustement des dates des examens nationaux, une mesure qui fait suite à un premier changement opéré en février dernier, afin de mieux répondre aux enjeux institutionnels.

Ce premier ajustement, acté par l’arrêté ministériel n°0002/MENIC, avait été motivé par l’organisation de l’élection présidentielle du 12 avril dernier, et avait conduit à une réorganisation des examens. Initialement prévus pour commencer le 5 juin et se terminer le 19 juillet, les examens nationaux avaient été recalés, avec une fin des cours le 6 juin pour le pré-primaire et le primaire, et le 14 juin pour les classes secondaires non concernées par des examens. Les élèves de 3ᵉ et de terminale devaient alors clore leur année scolaire respectivement le 5 et le 19 juillet.

Face à de nouveaux impératifs institutionnels et à la nécessité d’optimiser la gestion du temps, le gouvernement a annoncé un second réajustement, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’adaptation du calendrier scolaire. Voici les nouvelles dates qui entreront en vigueur :

Certificat d’Études Primaires (CEP) : Les épreuves se dérouleront du 27 au 29 mai, avec la publication des résultats prévue pour le 6 juin.

Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) : Les épreuves se tiendront du 3 au 6 juin, et les résultats seront communiqués le 19 juin.

Baccalauréat (BAC) : Les épreuves écrites auront lieu du 10 au 14 juin, avec la délibération du premier tour le 21 juin. Les épreuves orales du second tour se dérouleront du 24 au 27 juin, et la délibération finale se tiendra le 28 juin.

Une tradition qui perdure : le CEP commencera par les épreuves pratiques d’Éducation Physique et Sportive (EPS) ainsi que la présentation des objets d’art, cette dernière étant organisée sur l’ensemble du territoire national entre le 29 avril et le 10 mai 2025.

Ces réajustements s’inscrivent dans une volonté d’assurer une organisation optimale des examens tout en respectant les engagements du gouvernement en matière d’éducation. Ils visent à mieux prendre en compte les contraintes institutionnelles tout en offrant aux élèves un cadre de préparation clair et structuré.