Qui a dit que le Gabon appartenait aux seuls Bongo-PDG?
Qui a décrété qu’ils avaient droit de vie et de mort sur les autres ?

S’exprimant dans le journal le Mbandja, le Secrétariat général par intérim du PDG, parti qui a participé à la spoliation des deniers publics et à la corruption à grande échelle au Gabon, rendant les gabonais mendiants et les chosifiant, s’est permis de déclarer que le PDG ne gérait pas le pays, et que dans sa Charte de valeurs, il prône le dialogue, la tolérance, la paix, la loyauté, la réconciliation, la solidarité, l’unité, la responsabilité, l’humilité, le mérite, la participation, le rassemblement pour garantir l’intégrité et le développement de notre Nation.
Dans ce Texto, nous allons démontrer que Luc Oyoubi insulte volontairement l’intelligence des gabonais, se croyant toujours sous la protection et le règne du pouvoir déchu, et se prenant pour un intouchable.

S’agissant du PDG qui ne gérait pas le pays mais le gérait avec des gens venus de l’opposition, nous devons rappeler à Oyoubi que la gestion d’un pays repose d’abord sur des règles. Or il se trouve que les règles du Gabon étaient faites par une assemblée nationale composée de godillots, dont la majorité était des PDGISTES élus grâce au vol des deniers publics que les candidats de son parti utilisaient pour acheter les consciences, corrompre les électeurs, tripatouiller les élections et bidouiller les résultats. Une réglementation scélérate que le CTRI a décidé de remettre en cause en rédigeant la Charte de la Transition qui repose sur la Constitution adoptée par consensus en 1993, preuve s’il en était du désaveu de toutes lois triturées par les députés du PDG.
Et malgré celà, Oyoubi vient raconter aux gabonais que le PDG ne gérait pas seul. Avait-il besoin des députés alliés pour faire passer ses lois ?

S’agissant maintenant des valeurs, où était l’éthique du PDG lorsque la Young Team a vidé les coffres du Trésor public pour aller garder l’argent de tous les Gabonais dans leurs maisons?
Où est passée la garantie du développement du Gabon?
Où sont les valeurs d’humilité dans la bouche de Luc Oyoubi ?

Au lieu d’implorer le pardon du peuple gabonais pour les crimes économiques commis, c’est l’arrogance, qui cache une lâcheté, que le fameux secrétariat général par intérim du PDG continue à utiliser pour narguer les gabonais.
Pour toutes ces raisons, il est temps que les gabonais se lèvent pour poursuivre en justice ce parti qui a appauvrit notre pays. Le vrai débat est là!

Par Petit Lambert Ovono, Évaluateur Certifié des politiques Publiques, Président de Sogeval