Les agents du service de la conservation du Sanctuaire à Gorilles de Mengame, les représentants des ONG et Communautés locales se sont retrouvés pendant deux jours dans un complexe hôtelier à Sangmelima pour apprendre les nouvelles techniques de surveillance des forêts.

Organisé par l’association Actions for Sustainable Development (ASD) et sous la supervision du service de la conservation du Sanctuaire à Gorille de Mengamé, l’atelier a consisté à l’initiation des acteurs de conservation aux nouveaux outils de suivi du couvert forestier mis à leur disposition notamment la carte interactive en ligne Global Forest Watch et l’application Forest Watcher.

Les formateurs, dans une ambiance conviviale et studieuse ont emmené les participants à intégrer désormais ces outils dans leurs stratégies de surveillance.
La carte interactive en ligne Global Forest watch permet aux acteurs surplace pendant qu’ils peuvent se retrouver dans tous les coins du monde, de connaître les différentes activités dans les zones à eux destinées à la surveillance. Et cela devant les ordinateurs installés dans leurs bureaux.

Forest watcher par contre est une application qui permet à tous les acteurs, à l’aide d’un smartphone de mieux maîtriser leurs espaces et d’avoir un outil efficace pour un contrôle optimal de ce qui est en droit d’appeler le patrimoine mondial.

Au terme de cette rencontre, les différents participants ont remercié les initiateurs pour cette importante opportunité qui leur est offerte pour acquérir un important dispositif de surveillance qui vient révolutionner et faciliter leur travail. Tout le monde est reparti satisfait des enseignements reçus. Le conservateur également n’a pas raté l’occasion pour galvaniser les uns et les autres surtout les Eco gardes dont la mission est délicate et demande beaucoup de sang-froid et d’abnégation.

Il est à noter que, malgré la transformation d’une grande partie du sanctuaire a gorilles de Mengame en une concession forestière pour des raisons qui restent jusqu’à ce jour non élucidées, une petite partie est restée pour la conservation. Mais la grande question et inquiétude qui taraudent l’esprit les défenseurs des forêts restent celle de savoir pour combien de temps cette autre partie restera ainsi sans que les propriétaires du Cameroun ne s’en accaparent à nouveau pour leur boulimie financière. Une chose est vraie, il vient un jour où chacun répondra devant le tribunal de l’histoire.

Capoel OYE